Mint Aïchata

Biographie

Mint Aïchata
Chants et danses sahraouis
Maroc
En tournée
6 artistes sur scène

Mint Aïchata perpétue la tradition des chants et danses de l’Oued Noun (Guelmim), territoire de transition, d’échanges caravaniers et de brassages de cultures.

Venue des confins sud du Maroc, à la lisière du Sahara occidental, Sallam Yamdah, autrement nommée Mint Aichata (« fille d’Aichata »), a reçu son savoir de sa mère, qui a longtemps dominé l’art du tbel et du lgedra. Ces chanteuses professionnelles, appelées au Maroc meddahat (de la racine arabe madaha qui veut dire « louer », « chanter les louanges »), sont proches des griottes d’Afrique de l’Ouest, autant que des Touaregs du désert.

Dévouée à la communauté, la meddaha chante pour les familles qui font appel à ses services (mariage ou traitement d’une maladie), célèbre la beauté masculine à l’occasion de véritables concours, accompagne la fameuse danse féminine des sept voiles qui mène à la transe, mais loue également le prophète. Chants profanes et sacrés se mêlent dans cette poésie de langue hassanie riche en métaphores. Interprétés par les mêmes artistes, ils permettaient sans doute de laver les soupçons d’ « immoralité » pesant sur ces individus libres à la réputation incertaine.

Les instruments joués sont le tidinit, petit luth à quatre cordes d’origine mauritanienne, l’gdra, couscoussier retourné en percussion, l’kisan, verres à thé frappés sur le plateau de métal, le t’bl, timbale en percussion; et les tsfag, simples battements de mains.

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